TENDANCES MARCHÉ SEMAINE 05

DU 28-01-2022 AU 04-02-2022

Les prix du gaz et de l’électricité ont connu des envolées sans précédent ces derniers mois. Cette tendance haussière ne vise pas à disparaitre. C’est bel et bien une nouvelle norme qui est en train de prendre place. La France à l’image de l’ensemble de l’Union Européenne est dépendante du reste du monde quant à son approvisionnement en énergie : elle est soumise à des variations de prix qu’elle ne maitrise pas !  Le déséquilibre entre offre et demande est l’un des principaux facteurs : l’offre peine face à une demande en hausse.

LE MARCHÉ DU GAZ

Une semaine mitigée pour le marché du gaz : entre baisse de prix à court terme et hausse de prix à long terme ↓

La baisse du prix à court terme s’explique par la réduction des risques : les stock européens sont dans de meilleures dispositions. Pour rappel, les stocks de gaz français ont toujours étaient satisfaisants. Ce qui n’a pas été le cas pour le reste de l’Europe pour qui les stocks sont plus bas qu’à l’accoutumée. Ce dû aux difficultés auquel le marché du gaz est soumis depuis le début de l’année 2021 : les pays ont été obligés de puiser dans leur réserve créant ainsi un déséquilibre sur le marché. Les inquiétudes qui reposent sur le niveau des stockages sont les ruptures d’approvisionnement qu’ils peuvent impliquer. Les méthaniers de Gaz Naturel Liquéfié ont été plus nombreux sur les côtes européennes, ce qui a pu soulager l’offre. La demande asiatique est en baisse ce qui rend plus attractif l’Europe : la teandance s’est inversée et c’est une bonne chose pour le marché européen ! Le conflit Ukraine-Russie n’implique pas de menace réelle sur les échéances courtes en revanche à long terme, les impacts d’un conflit ouvert sont davantage pris en considération…

LE MARCHÉ DE L’ÉLECTRICITÉ

L’électricité suit la même tendance que celle du gaz : une baisse pour les échéances courtes et une hausse pour le long terme ↓

Le gaz reste le principal driver du prix de l’électricité. A court terme ce sont les températures météorologiques qui ont pu alléger la demande. Les inquiétudes à long terme se portent davantage sur l’indisponibilité d’une partie du parc nucléaire.

La tonne de CO2 a atteint un record de 97,5 €/t !

Tendance à suivre…